Paru dans Substack. Article sur le Journal irlandais de Heinrich Böll, le lien à la terre, le nomadisme, l’enfantement, la « fille de l’air », la tradition orale, l’imagination, la lecture et l’écriture dans le chaos du monde.
Auteur/autrice : lapagederita
Puisque je vis de ta vie
Article paru dans Substack. Réflexion sur l’importance de Kafka, le travail d’écriture, cette affaire très organisée qui se situe en dessous de la terre – dans une termitière. Comment le champ imaginaire active une pensée souple qui interroge.
Un pied sur la dernière marche
Texte paru dans Substack.
L’intériorité à travers nos pérégrinations dans les réseaux. La sphère locale et la pensée secrète. L’implicite et la langue le long d’une courbe de sons.
Ce texte explore nos déplacements dans la géographie physique et mentale du monde contemporain, le crime organisé par l’image dévorante, l’art pris d’assaut par le monstre consumériste. Et cet abîme sensoriel qui toujours nous relie à l’enfance.
Prolongement du travail effectué dans L’Enfance de Parker.
On ne connaît pas assez le décalage entre le temps de l’horloge et le temps de l’esprit – V. Woolf.
J’ai la dimension de ce que je vois
Article paru dans Substack. Réflexion sur l’écriture, la littérature, la pensée secrète, cet Autre qui nous constitue, l’implicite, la langue le long d’une courbe de sons elliptiques et Louis XVI.
La vie sait se préparer
Article paru dans Substack. Réflexion sur l’écriture, la littérature, l’édition, la politique, les zones d’ombre entre démocratie et royauté d’expression, l’idéologie dominante.
Fumer du crack avec Lovecraft
Article paru dans Substack. Réflexion autour d’un texte de Lovecraft. Décoller d’une réalité figée, associer au mouvement de la pensée un univers imaginaire, une spatialité non objective, viser un monde en expansion en transitant par un état de confusion poétique.
Vertige des chutes avec l’artiste new-yorkais Norman B. Colp
Article paru dans Substack à propos le flot des commuters à NYC depuis la pandémie.
Charles III ne viendra pas cette semaine
Article paru dans Substack qui décrypte l’état de notre système de santé dans le contexte social actuel.
Lumière
De pierre polie, l’escalier
hisse nos ombres, assemble
nos corps jusqu’au vestibule
clos. Coulisse
la porte silencieuse
d’où le Miracle d’Or
inverse la nuit
noire.
Les gardiens glissent sur les parois
escortés par une armée de lucioles,
me disent que depuis toujours, se joignent
aux hommes une étoile.
Les trésors d’ivresse,
coupe de vin de Jahangir
et ses versets mystiques de jade
néphrite, calligraphie arabe,
cristaux minuscules de pierre dure,
poussière d’or jetée depuis les lumières
persanes et ces figures aux yeux impérieux
de la taille d’un doigt dont les iris irradient
toutes les ombres devenues UNE.
La sculpture blanche sortie
de la main d’un artiste, à
4500 ans d’ici, disent-ils, si loin ?
Mains sur les seins, corps animé de la
taille d’une paume, courbure épurée blanche
immaculée, Modigliani en 2500 avant J.-C. ?
Le jade fécond, une renaissance précisent-ils,
et l’obsidienne des yeux
scrutant les étoiles millénaires comme les gardiens,
ressurgissent
« Les sources d’émerveillement de nos ancêtres préhistoriques »
de L’enfance de Parker
me dit que depuis
toujours, toujours le geste
protège ce qui s’offre à
la paume, et la paume rassasiée descend
le long de la corde de velours du
lustre, rejoint le monde d’en bas
et le ciel quadrillé de cette
lumière,
gardienne de nos pas.
Poème écrit à la suite de la visite de la collection Al Thani de l’Hôtel de la Marine
Présentation vidéo de L’enfance de Parker
Présentation en grand format : https://www.instagram.com/p/CijocULtdpq/
Présentation en petit format :